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Défense de l’environnement

Le Groupe Kyoto
Le groupe Kyoto regroupe une quinzaine de délégués chevronnés de différents secteurs professionnels, issus des trois organisations syndicales et convaincus de la nécessité de mener des actions environnementales dans leur entreprise.

Le groupe est avant tout un outil interactif de réflexion et d’action, qui permet d’informer mutuellement les délégués des opportunités et des obstacles rencontrés lors du lancement d’actions en entreprise.

Nos objectifs ?
Concrètement, le groupe, qui se réunit une fois par mois :

  • invite régulièrement des personnes-ressources pour enrichir les connaissances des participants tant techniques que stratégiques (meilleure appréhension des organes de concertation comme outils de promotion de l’environnement); il est ainsi un lieu d’expertise à plus d’un niveau.
  • se rend sur les lieux de travail pour expérimenter des outils (les éco-cartes, par exemple), pour s’informer de la manière dont certaines entreprises ont mené des campagnes de sensibilisation ou ont amélioré leur utilisation d’énergie : c’est aussi un groupe d’action.
  • renforce la possibilité d’une position syndicale forte au sein des entreprises sur un enjeu qui n’y est pas toujours nécessairement prioritaire. Il est donc aussi un groupe de cohésion et de soutien.

Le groupe KYOTO contribue ainsi à faire du syndicat un acteur incontournable de la défense de l’environnement au sein de l’entreprise.

Le groupe KYOTO est une initiative de BRISE –  le réseau Intersyndical Bruxellois de Sensibilisation à l’Environnement

Témoignage
« J’ai commencé mon combat syndical en 2003, en devenant délégué de la section CPAS de la CGSP-ALR. Au fil du temps, ma conscience s’est éveillée à la problématique de l’environnement, au travers de mes lectures, des interpellations médiatiques et des effets visibles du réchauffement climatique. Cela m’a également fait comprendre qu’en plus des multiples atteintes aux équilibres des écosystèmes provoquées par notre monde industriel et agricole, il existe un impact sur l’économie des populations locales (paupérisation, faim, pertes d’emplois, exodes…) qui implique, à mon sens, un changement radical de paradigme. Il m’est apparu nécessaire de changer personnellement d’attitude à l’égard de la consommation et de la gestion des déchets, que cela soit chez moi ou au travail.

Dès lors, la question qui se posait, était de savoir comment opérer concrètement de tels changements. Ma participation au groupe intersyndical Kyoto m’a apporté beaucoup. Il y a d’une part, les échanges d’informations et la découverte d’autres problématiques environnementales dont je ne soupçonnais pas l’importance : les ondes électromagnétiques, les questions alimentaires dans les restos d’entreprise… Et d’autre part, les apports méthodologiques et les expériences de terrain des participants du groupe, qui me permettent d’expérimenter de nouveaux chemins, tant sur le plan de la conscientisation des travailleurs que du point de vue des aménagements écologiques à réaliser au sein de mon institution. » Réginald